
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand vous entendez les mots « traduction » ou « communication » ? Peut-être pensez-vous au fait de parler, d’écrire ou aux langues en général ? Ou alors à des réunions professionnelles, aux relations internationales ou publiques ? Tout cela est valable. Lorsqu’on parle de communication, il y a beaucoup de choses à prendre en compte. Pour retranscrire le message voulu, il est nécessaire de faire attention à plusieurs facteurs comme la culture, la sensibilité et les différences culturelles.
Différences culturelles et traduction
Les mots n’ont pas toujours le même sens et les différences culturelles jouent un rôle fondamental dans la traduction. Un traducteur doit connaître les normes sociales de la langue cible. Le savoir-faire purement linguistique est une condition fondamentale mais pour effectuer un bon travail, d’autres éléments sont à considérer. Quand un traducteur ne maîtrise pas certains éléments culturels, il sait aller chercher l’information en consultant sa base documentaire, Internet ou tout simplement ses relations afin d’élaborer une traduction de la meilleure qualité possible.
Pourquoi est-ce que cela est si important ? Nous allons voir quelques exemples dans le champ du marketing où certaines traductions ont été un véritable désastre. Un des slogans d’une marque de soda était « Come alive with the Brand X Generation » et celui-ci a été traduit en chinois de la manière suivante : « La marque X redonne de la vie à vos ancêtres ». On pourrait comprendre le message de la marque mais les ancêtres étant très importants dans la culture chinoise, cette traduction s’est avérée irrespectueuse et offensante. Un autre exemple en japonais : si on change une question en un ordre, on communiquerait de manière offensante.
Méconnaissance de la langue et de la culture cible
Ce type de problème a pour origine la mauvaise connaissance de la langue et de la culture cible. Et c’est là où interviennent les traducteurs professionnels. Un vrai professionnel ne laissera rien au hasard et ne se contentera pas de consulter son dictionnaire, il prendra le temps de comprendre de nouvelles cultures avec tous ses idiomatismes afin de trouver le mot juste. Quelque chose que les traducteurs automatiques ne peuvent pas faire. Le succès des entreprises à l’international dépend en partie du travail des traducteurs professionnels.
Nous avons vu ci-dessus quelques situations extrêmes qui ont lieu quand on ne prend pas bien en compte les différences culturelles. Il existe plusieurs variantes régionales dans les langues de départ et vers lesquelles on traduit. Par exemple, est ce que le portugais du Portugal et du Brésil est le même ? Parle-t-on le même espagnol au Venezuela, en Espagne et au Chili ? Quelles sont les différences entre l’anglais britannique, celui du Canada et des Etats Unis ? Le traducteur doit savoir appréhender plusieurs types de différences : orthographiques, linguistiques, sémantiques et comprendre la culture du lecteur. Par exemple, dans le monde hispanophone, selon les pays, on utilisera « patata » ou « papa » pour désigner une pomme de terre.
Comme nous venons de le voir, si un traducteur ne prend pas en compte toutes ces différences, son travail ne transmettra pas le message voulu. La connaissance de ces dernières de la part de l’auteur et du traducteur est très appréciée par le lecteur final. C’est ainsi que vos marques, produits et entreprises seront mieux perçues par le public et satisferont leurs besoins.
Pour conclure, que vous soyez un cadre de la fonction publique en visite diplomatique ou que vous souhaitiez traduire un catalogue, faites confiance à un traducteur soucieux de son travail et qui saura s’informer convenablement au sujet du contenu du texte, de la langue cible et sur les subtilités culturelles. Si vous allez recourir aux services d’un professionnel et que vous avez un doute, parlez-lui de ces questions-là. Vous pourrez ainsi vous faire une idée de qui vous avez affaire.